"Comment Baldur's Gate 3 m'a fait redécouvrir le jeu de rôle"

Quand je me suis lancé dans le jeu de rôle, je m’attendais à vivre des aventures dignes de la Communauté de l’Anneau ou des Avengers. Des histoires fortes, dures, émouvantes, avec des choix moraux impossibles, des combats épiques, des scènes de cinéma, et pourquoi pas, un grand méchant qui te balance qu’il est ton père.

Mais spoiler alert : rien ne s’est passé comme prévu. En tout cas, pas au début.

Laissez-moi vous raconter mes débuts dans le jeu de rôle.

👶 Un enfant des années 90 et du jeu vidéo

Depuis tout petit, je suis passionné de jeux vidéo. J’ai grandi avec la Megadrive, la PlayStation et un bon vieux PC. J’ai vécu les débuts de Sonic, GTA, Elder Scrolls, Assassin’s Creed, Call of Duty, Resident Evil... La liste est trop longue. Bref, une passion vidéoludique inépuisable.

Ajoutez à ça les années 90 : Jurassic Park, Retour vers le futur, Pokémon, Les Minikeums, Les Tortues Ninja... J’ai passé des heures à me raconter des histoires avec mes figurines et mes Playmobil, entre deux parties de Megadrive.

J’ai joué à beaucoup de choses. Mais toujours dans les limites d’un scénario imposé. Jusqu’au jour où j’ai découvert... le jeu de rôle.

📚 Les livres dont vous êtes le héros... et le silence radio

J’ai commencé avec les livres dont vous êtes le héros. Un vrai kif. Mais à l’époque, je pensais être le seul à aimer ça. Mes potes étaient sur d’autres délires, alors j’ai mis ça de côté. Je me suis adapté.

Mais cette passion, elle était toujours là, quelque part.

🧙 Et puis un jour… Baldur’s Gate 3

Un jour, tout a changé. J’étais tranquillement pieds nus sur le carrelage de la salle de bain, à scroller sur Twitch (oui, chacun ses habitudes). Et là, je tombe sur JDG en train de streamer Baldur’s Gate 3.

Je connaissais à peine. J’avais pas suivi l’early access, j’étais dans ma grotte. Mais là, BOUM. Dès la création de perso, je me prends une claque. Le D20, le système, les dialogues... Tout me rappelle ce vieux bouquin Warhammer JDR que j’avais acheté sur eBay, que j’avais jamais osé ouvrir à fond.

J’ai foncé. Achat compulsif. Téléchargement. Et là, la grosse baffe vidéoludique.

🎲 Redécouvrir le jeu de rôle… pour de vrai

Fini les jeux "fast-food" où tu rushes les quêtes en suivant la mini-map. Là, je devais vraiment lire les dialogues, réfléchir à mes choix, vivre l’histoire. Même si, pour l’anecdote, j’ai totalement loupé la crèche dans l’acte 1 parce que la porte était fermée. J’ai fait demi-tour. Voilà. Bravo.

Mais c’est là que j’ai compris. Baldur’s Gate 3, ce n’était pas juste un jeu vidéo. C’était une expérience de jeu de rôle. Une vraie. Des choix, des conséquences, peu de niveaux donc chaque montée est précieuse. J’étais de nouveau dans le jeu de rôle. Et cette fois, je n’étais plus seul.

🧑‍🤝‍🧑 Rassembler la bande... et prendre les commandes

J’ai motivé mes potes. Pas ceux du lycée, non. Ma vraie team de geeks. Ma famille. Et ensemble, on a lancé Baldur’s Gate 3. Mais on ne s’est pas arrêtés là.

On a voulu aller plus loin. Explorer les Royaumes Oubliés au-delà des lignes de code. Et pour ça, il fallait un maître du jeu.

Et là… moment de malaise. Comme à l’école quand la maîtresse cherche un volontaire pour aller au tableau. Tout le monde regarde ses pieds. Et y’a toujours ce pote qui dit : "On le fera tous… mais pas moi en premier."

Et devinez quoi ? C’est moi qui me suis lancé. Comme toujours. Et franchement ? Je ne regrette pas une seconde.

📚 Devenir MJ… et ne pas faire les choses à moitié

J’ai voulu bien faire. J’ai commencé par le kit d’initiation de D&D 5e. Mais très vite, je me suis dit que ce serait trop limité. On avait tout un week-end devant nous, alors j’ai créé une intro personnalisée.

Un bateau, une prison, un prisonnier à escorter, une tempête, un dragon, un naufrage... bref, la totale.

Mais le plus fou, c’est que j’avais prévu 22 heures de contenu... et les joueurs ont fait 17h de jeu en passant à côté de 5h. Parce qu’ils avaient la liberté. Et là, ça y est. On était mordus.

Depuis ? On joue une à deux fois par semaine. En ligne, en physique, peu importe. On ne s’est jamais arrêtés.

💭 Une passion ravivée, un monde sans retour

Aujourd’hui, je suis passé de jeune MJ paniqué à narrateur expérimenté. Des centaines d’heures de jeu, des centaines de PNJ, d’imprévus, d’intrigues, d’amour, de trahisons...

Et tu sais quoi ? Je n’arrive plus à jouer aux jeux vidéo comme avant. Pas parce que c’est mauvais, mais parce que c’est trop limité. Quand t’as goûté au bac à sable infini du jeu de rôle… tu ne peux plus te contenter d’une barrière invisible dans un open world.

🙏 Merci

Alors pour finir, je voudrais dire merci.

Merci aux équipes de Baldur’s Gate 3, qui ont ravivé une passion que j’avais enfouie.Et surtout, merci à mes amis, qui ont dit "oui" pour vivre ensemble des aventures devenues inoubliables.